Son oeuvre
Entre 1717 et 1721, Montesquieu écrit le livre satirique qui va faire sa renommée à Paris et dans toute l’Europe, les « LETTRES PERSANES », imprimées anonymement à Amsterdam.
Il s’agit d’une critique sociale des mœurs et des institutions de son époque, la Régence. Pour plaire à la cour du Duc de Bourbon, où il fait le libertin auprès de la Princesse de Clermont et de Madame de Grave. Il écrit et publie sans le signer « Le Temple de Gnide » (1724/1725) , « Dialogue de Sylla et d’Eucrate » (1745) , « Lysimiaque » (1751) , « Arsace et Isménie » , « Histoire véritable » seront publiés après sa mort.
L’écrivain voyageur
Le 15 janvier 1728, il est élu à l’Académie Française, puis dès le mois d’avril, il part en Europe, pour un voyage de trois ans, au cours duquel il va étudier les différents types de gouvernement de plusieurs pays. Lors de son séjour en Angleterre, il est initié à la franc- maçonnerie (1730).
Il rentre à Bordeaux en 1731, reprend ses séjours à Paris et en Province et commence la rédaction de son ouvrage le plus important : « DE L’ESPRIT DES LOIS ». On peut le considérer comme l’un des fondateurs de la science politique.
En 1734, il publie « Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence » qui devait constituer un chapitre de « l’Esprit des Lois ». Après plus de quinze années de travail, celui-ci paraît en octobre 1748.
Savant, sociologue, philosophe, Montesquieu fait partie des grands Penseurs du Siècle des Lumières. Dans ses « Cahiers », ses nombreuses notes nous apportent des renseignements précieux sur sa personnalité et son tempérament.