Un peu d’histoire
La Fête de la Rosière a été instituée par testament de François de Paule Latapie, Secrétaire de Montesquieu, en 1823.
Sa volonté était de mettre chaque année à l’honneur une jeune fille méritante du village. La première Rosière appelée la Coronada fût élue en 1824 et commença ainsi une grande lignée qui se poursuit encore aujourd’hui parmi les jeunes filles de dix huit ans avec toujours autant d’enthousiasme. Afin de respecter la tradition, cette fête se déroule le week-end le plus près des solstices d’été, c’est à dire le 21 juin.
C’est la fête de tout un village durant laquelle, toutes générations confondues, les brédois sont réunis pour faire honneur à cet héritage festif.
François de Paule Latapie institua la fête de la rosière le 27 juillet 1823 qu’il définit ainsi :

La couronne sera composée de trois fleurs très communes dans nos champs de La Brède, à savoir :
- la Violette, symbole de la vertu simple et solitaire, mais dont l’odeur suave la décèle malgré elle ;
- la Rose blanche des haies, symbole de l’innocence ;
- le Bleuet, symbole de la fidélité et même de l’espérance, car une couronnée qui présage une bonne et fidèle épouse doit espérer un établissement convenable.
La Dame du Château de LA BREDE aura seule le droit (qu’elle pourra déléguer) de mettre la couronne sur la tête de la jeune fille et dans sa main une bourse renfermant le prix.
Ce droit appartiendra exclusivement à la famille du Monde Secondat.
Si toute autre famille devient propriétaire du château, les fonctions de couronnement seront dévolues au Maire ou à son épouse.
La jeune fille tiendra dans ses mains un épi de blé et un pampre de vigne qu’après le couronnement elle offrira au plus ancien cultivateur propriétaire de la paroisse, si d’ailleurs il est digne de respect.
Ce sera un symbole de l’hommage rendu à la vieillesse et par la vertu au travail agricole.