Sa vie
Charles-Louis de Secondat naît le 18 janvier 1689, à La Brède. Comme la plupart des enfants de la noblesse, il est confié, dès sa naissance, à une nourrice, habitant le Moulin du Bourg ; jusqu’à l’âge de 3 ans et demi, il vit comme un petit paysan et parle le gascon.
Ses études
Sa mère meurt en 1696. A 11 ans, son père l’inscrit au Collège de Juilly, près de Paris. A presque 17 ans, il revient à Bordeaux et après avoir obtenu le grade de bachelier en 1708, il passe une licence en Droit et devient Avocat au Parlement. Il repart quatre ans à Paris compléter ses connaissances juridiques.
Le 15 novembre 1713, son père meurt. Charles-Louis de Secondat, qui a 24 ans, devient baron de La Brède et prend en charge les nombreuses propriétés des Secondat.
Le baron de La Brède
1715. A 26 ans, il se marie avec Jeanne de Lartigue qui lui apporte en dot d’autres domaines viticoles, en Graves et dans l’Agenais. Puis en 1716, à la mort de son oncle Jean-Baptiste, il hérite d’autres propriétés en Entre-deux-Mers et de la Baronnie de Montesquieu. Il devient Président à mortier au Parlement de Bordeaux. C’est aussi l’année de son élection à l’Académie Royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, que Louis XIV a fondé en 1712.
Très attaché à ses terres, il demeure au château au moment des vendanges, il arpente la propriété avec son régisseur. En 1716, son premier enfant, Jean-Baptiste, naît à Martillac. Naîtront Marie en 1717, puis Denise en 1727.
Dés 1747, il devient presque aveugle. Mais grâce à ses nombreux secrétaires successifs, il continue à écrire son œuvre.
Atteint de la grippe, il meurt d’une fluxion de poitrine, le 10 février 1755 à Paris. Le lendemain, on l’enterre dans une chapelle de l’Eglise St Sulpice. Le Conseil des Anciens, pendant la Révolution (1796) voudra lui faire, comme à Voltaire et Rousseau, les honneurs du Panthéon. On ne retrouvera ni sa tombe ni sa dépouille, l’Eglise Saint Sulpice et son cimetière ayant été profanés pendant la Terreur…